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1.1.1.1.
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I) INTRODUCTION
1.1)
Définitions
Les dysmorphoses du sens vertical se
définissent comme des troubles de proportions du massif facial, soit par excès,
soit par défaut.
Il s’agit d’anomalies
pouvant impliquer la croissance des arcades alvéolo-dentaires, des bases
squelettiques ou des deux à la fois.
-Si les arcades
alvéolo-dentaires sont concernées, nous pourrons trouver une supra-alvéolie ou
une supraclusion incisive (trouble par excès). A l’inverse, il pourra exister
une infra-alvéolie ou une béance dentaire (trouble par défaut).
-Si les bases squelettiques sont touchées, il pourra exister un excès
vertical antérieur (EVA) qui constitue un trouble par excès ou au contraire une
insuffisance verticale antérieure (trouble par défaut).
Il est évident que les problèmes
squelettiques et dento-alvéolaires peuvent être combinés sur un même patient.
1.2) Historique
Les premières études sur la face
et son équilibre reviennent aux artistes qui établirent des règles esthétiques
de proportions idéales et définirent ainsi les canons de la beauté.
Les règles posées par ces artistes
conduisent à délimiter la hauteur faciale en 2 parties égales : supérieure
et inférieure séparées par la ligne sous-nasale.
IZARD s’est inspiré de ces
proportions « d’optimum esthétique » et a divisé la face en 2 étages
égaux, aussi bien au cours de la croissance qu’à l’état adulte. Les lignes
délimitant les 2 étages passent par des points repères bien définis :
-
Etage supérieur : de la ligne
ophriaque (ligne sourcilière) à la base du nez (ligne sous nasale).
-
Etage inférieur : de la ligne
sous-nasale au gnathion (point sous-mentonnier). La hauteur de cet étage
correspond à la «dimension verticale».
D’autres auteurs
tiennent compte des proportions du visage qu’ils divisent en 3 étages
égaux :
-Supérieur : de la racine des
cheveux à la ligne ophriaque
-Moyen : correspondant à l’étage
supérieur d’IZARD
-Inférieur :
étage inférieur d’IZARD.
L’école anglaise, avec RIX
et BALLARD, insiste sur l'importance de la musculature oro-faciale et ses
rapports (lèvres - langue) avec les dents pour guider l'éruption dentaire dans
les trois sens de l'espace.
W. WYLIE en 1952 est l’un des
premiers auteurs à codifier le sens vertical et propose un rapport entre la
hauteur faciale supérieure, inférieure et la hauteur faciale totale :
45%-55%.
En 1954,
O’MEYER fait des travaux sur la croissance des procès alvéolaires. Il montre
l'intrication des phénomènes de dentition et de développement des procès
alvéolaires.
En 1955,
CHAUPE et FIEUX précisent le rôle des troubles fonctionnels dans les anomalies
dento-alveolaires.
SICHER , SASSOUNI (1972)
puis BJORK (1977) pensent que la croissance alvéolaire est tributaire de
l'allongement du ramus dont la composante verticale lui aménage un espace
suffisant.
ENLOW en 1977, relie la dérive
verticale postérieure des procès alvéolaires maxillaires à la rotation
mandibulaire.
DELAIRE en 1972, puis BJORK et
SKIELLER en 1977 montrent que les procès alvéolaires antérieurs n'ont pas
d'action sur la hauteur faciale. Ils offrent cependant une possibilité
d'adaptation à la typologie.
SASSOUNI en 1969 reprend l’étude
des proportions dans le sens vertical : un arc de cercle de rayon ENA – So
doit passer par le point Menton à l’age de 8 ans.
RICKETTS (1970) est le premier à
parler de syndrome d’obstruction respiratoire. Il propose une analyse
céphalométrique permettant de caractériser la typologie faciale (dolicho ou
brachy).
Mme
MULLER en 1970 introduit en France une classification neuro-musculaire, et
propose une schématisation des anomalies du sens vertical ( EVA, EVT, IVA).
NAHOUM , 1971, pense que la
typologie de la béance squelettique est
due principalement à une déficience de la croissance supérieure et
postéro-inférieure de la face et une
augmentation compensatrice de la partie antéro-inférieure de la face.
SCHUDY, en 1966, décrit
l’influence de l’ouverture du compas mandibulaire sur la situation sagittale du
menton.
OPDEBEECK introduit les termes de « long face syndrom » et
de « short face syndrom » ; il
distingue 2 typologies pour chacun : l’une avec un ramus court, l’autre
avec un ramus long.
SCHENDEL, en 1976, est le premier
à parler d’excès vertical maxillaire dans le syndrome de face longue.
BIGGERSTAFF en 1977 propose une analyse du sens vertical en 10 mesures
pour localiser les dysplasies squelettiques et dento-alvéolaires verticales.
En
1980, Mac Namara, dans son analyse céphalométrique du sens vertical, propose de
mesurer la hauteur ENA-Me de l’étage inférieur de la face.
LANGLADE, en
1982, propose 4 autres mesures verticales :
-
Hauteur des
procès alvéolaires maxillaires
-
Hauteur des procès alvéolaires
mandibulaires
-
Hauteur maxillaire supérieur
-
Hauteur faciale postérieure
En résumé, le
sens vertical a été le dernier sens de l'espace étudié après les problèmes
sagittaux (ANGLE, BALLARD) et les problèmes transversaux (CASE).
II) RAPPELS
2.1)
La
croissance verticale
Le
sens vertical comprend plusieurs composantes de croissance :
-
La hauteur du maxillaire ou de
l’étage supérieur de la face
-
La hauteur des procès alvéolaires
maxillaires
-
La hauteur des procès alvéolaires
mandibulaires
-
La direction et la quantité de
croissance condylienne
-
La position verticale de la cavité
glénoïde par rapport à la selle turcique.
De
ces 5 composantes de croissance va dépendre la position de la mandibule dans
l’architecture faciale. L’altération d’une ou plusieurs de ces composantes va
changer la position mandibulaire et, par
voie de conséquence, la hauteur faciale inférieure.
Il faut ajouter à ceci le rôle des
rapports squelettiques et dentaires avec les tissus avoisinants (selon la
théorie fonctionnelle de
croissance) : il existe normalement un équilibre bien précis entre les
structures osseuses du maxillaire, de la mandibule, les incisives supérieures
et inférieures, les tissus mous de la langue, des lèvres et du menton. La
dysmorphose est la conséquence d’un déséquilibre entre ces structures (
DELAIRE, TULASNE).
2.1.1)
Eruption dentaire et équilibre vertical
Secteurs latéraux :
Schématiquement, les dents
antagonistes possèdent un « champ occlusal » perpendiculaire à leurs
axes. La position d'une dent dans le sens vertical correspond à l’équilibre
entre les forces éruptives (qui s'expriment seules quand il n'y a pas d’occlusion)
et les forces occlusales (traduction occlusale des forces musculaires).
Ces forces occlusales varient
selon les types de croissance. Les plus importantes existent chez les
hypodivergents et les plus faibles chez les hyperdivergents.
Secteurs antérieurs :
Dans ce secteur, " le champ
occlusal" n'est plus une surface
mais une ligne et n'est plus perpendiculaire à l'axe des dents antagonistes.
Ainsi, l'équilibre vertical est
plus complexe et fait intervenir en plus des forces occlusales des facteurs
plus variés (équilibre musculaire vestibulo-lingual, axe dentaire,
environnement, os alvéolaire, etc...).
2.1.2) Croissance alvéolaire verticale
L’os alvéolaire
commence à se former au 4ème mois de la vie intra-utérine. L'importance de la
croissance verticale des procès alvéolaires dépend de l'espace vertical qui
sépare la base maxillaire de la base mandibulaire.
Cet espace est déterminé
essentiellement par la morphologie de la mandibule et par sa position, qui est
liée aux facteurs musculaires et viscéraux (position et volume de langue).
Les arcades dentaires et l'os
alvéolaire peuvent être considérés comme un joint adaptatif face aux variations
des rapports maxillo-mandibulaires. SOLOW a bien montré ce mécanisme
d'adaptation dans l'étude de 102 adultes avec des schémas squelettiques
différents et des relations occlusales identiques.
Croissance alvéolaire maxillaire :
Pour DALE et
ENLOW, les dents maxillaires se déplacent verticalement selon trois
processus :
-
Déplacement en masse de l'arcade
maxillaire vers le bas par l'activité suturale
-
Déplacement vertical vers le bas
par éruption ou égression, qui est accompagné d'une apposition équivalente d'os
alvéolaire
-
Un mouvement vertical de
"dérive verticale " vers le bas, qui est un mouvement continu de la
dent et de son alvéole
Cette dérive verticale
est le plus souvent accompagnée d'une dérive mésiale.
SCOTT
détermine la croissance alvéolaire à partir d'une ligne ENA - extrémité
inférieure des apophyses ptérygoïdes.
BJORK estime la hauteur de l'os
alvéolaire par rapport aux implants latéraux. Pour lui, la croissance verticale
de 6 à l5ans est de 14,6 mm avec une dispersion
de 9,5 à 21 mm .
Il existe de grandes variations selon le type de croissance. Cette valeur est
d'un tiers plus importante que celle trouvée par d'autres auteurs qui prennent
comme référence le plan palatin, alors que le plancher nasal s'abaisse de 4,6 mm en moyenne.
Dans la région antérieure,
l'apposition interne et inférieure est accompagnée d’une résorption externe Ces
processus abaissent le procès alvéolaire antérieur et permettent toutes les
adaptations d'inclinaison de celui-ci dans cette zone.
Comme l'avait décrit O’MEYER, la
plupart des auteurs, RIOLLO, ENLOW, SOLOW, LANGLADE, trouvent que la croissance
verticale au niveau de la partie molaire de l'arcade maxillaire est plus
importante qu'au niveau incisif. Dans la région incisive, les filles présentent
une croissance plus importante.
Croissance
alvéolaire mandibulaire :
Les
dents mandibulaires se déplacent verticalement selon trois processus :
-
Déplacement en masse vers le bas
de la denture par croissance verticale du ramus
-
Déplacement vertical vers le haut
par éruption
-
Mouvement vertical, " dérive
verticale " vers le haut des dents et de l'alvéole
La croissance verticale des
molaires mandibulaires est bien moins importante qu’à l'arcade maxillaire. Les
variations selon le type de croissance sont moins sensibles qu’au maxillaire.
A la mandibule, la croissance
verticale au niveau incisif est plus importante qu'au niveau molaire, sauf chez
les filles.
La hauteur du corps
mandibulaire dépend essentiellement de la croissance alvéolo-dentaire
verticale.
2.2)
Rotations et sens vertical
En valeur absolue, la rotation
maxillaire est toujours moins importante que la rotation mandibulaire.
Les directions de la rotation
maxillaire et de la rotation mandibulaire ne sont pas toujours les mêmes et
l’interaction entre les rotations maxillaires et mandibulaires joue un rôle
important dans les rapports des 2 mâchoires dans le sens vertical mais aussi
sagittal.
Schématiquement 4 types de
rotations peuvent être décrits :
-
Maxillaire et mandibule font une antéro-rotation :
Les relations
verticales restent inchangées dans la majorité des cas, sauf quand le rapport
de rotation (rotation mandibulaire / rotation maxillaire) est faible; on a
alors une ouverture de l'angle intermaxillaire. S'il est fort, on a à l'inverse
une fermeture de l'angle intermaxillaire. L'angle ANB a tendance à diminuer,
sauf si le rapport est faible.
-
Antéro-rotation maxillaire et postéro-rotation mandibulaire :
Dans ce cas, il
y a ouverture de l'angle intermaxillaire (plan mandibulaire-plan bispinal et
diminution de l'angle ANB).
-
Postéro-rotation maxillaire et antéro-rotation mandibulaire :
Il y a une
tendance à la fermeture de l'angle intermaxillaire et une augmentation de
l'angle ANB.
-
Postéro-rotation maxillaire et mandibulaire :
En général, on
constate une ouverture de l'angle intermaxillaire, qui dépend surtout
l'importance de la rotation postérieure mandibulaire.
Dans la
conception d'un modèle de croissance faciale, LAVERGNE, GASSON et PETROVIC ont
fait la synthèse de toutes les possibilités de croissance maxillaire et
mandibulaire.
2.3)
Equilibre
musculaire du sens vertical
Le sens vertical équilibré traduit
un fonctionnement équilibré des groupes musculaires antagonistes.
Cependant, on ne peut considérer
pour autant l’absence d’équilibre comme une pathologie.
Les muscles qui régissent
l’équilibre de la partie inférieure du visage sont les élévateurs et les
abaisseurs de la mandibule ;on peut évaluer leur tonicité au cours des
différentes fonctions au moyen de l’électromyographie.
Si on mesure l’activité au repos
et en fonction des muscles élévateurs E, et des muscles abaisseurs A, on recueille
des résultats différents selon les types faciaux.
-
Type mésognathique : E = A
La partie
inférieure du visage est moyennement développée. C’est le type chez lequel on
rencontre le moins de déformations squelettiques et alvéolaires.
-
Type brachygnathique :
E > A
Il y a déséquilibre dans le fonctionnement musculaire au profit des
élévateurs, mais tous les groupes musculaires sont hypertoniques. Il y a
hypertonicité généralisé et hypodivergence des lignes horizontales du visage.
La partie inférieure du visage est diminuée.
-
Type
dolichognathique : E < A
Il y a déséquilibre au profit des
abaisseurs, mais tous les groupes sont hypotoniques.
Il y a hyperdivergence des lignes
horizontales du visage.
Les forces occlusales sont le
résultat de l’action des muscles masticateurs au niveau des surfaces occlusales
des dents. Leur composante principale s'exerce dans le sens vertical.
Elles s'exercent entre les dents
ou les groupes de dents au cours des différentes fonctions de déglutition et de
mastication. Pendant ces fonctions seulement 37% de la force maximale est
utilisée ( de 50 à 31 Kg
au niveau des molaires en fonction des auteurs).
Chez les adultes, les forces
occlusales sont augmentées chez les brachycéphales (type hypodivergents) et
diminuées de moitié chez les hyperdivergents. Chez les enfants, aucune
différence n'est observée entre hypo et hyperdivergents peut être en raison
d’une activité musculaire non encore mature.
Les muscles contribueraient
davantage à la forme finale de la face chez les personnes avec des muscles
forts que chez ceux qui ont des muscles faibles, cela serait spécialement
marqué dans les relations verticales de la face.
III) DIAGNOSTIC DES HYPERDIVERGENTS
3.1)
Introduction
L’hyperdivergence
correspond à des anomalies de développement vertical par excès des bases
squelettiques maxillaires et mandibulaires.
En fonction des auteurs,
plusieurs synonymes existent pour décrire cette anomalie :
-
SCHUDY parle d’ hyperdivergence
-
RICKETTS de type dolychofacial
-
SASSOUNI d’open bite
-
MUZJ de face leptoprosope
-
BJORK de rotation postérieure
-
OPDEBEEK de long face syndrom
-
CHATEAU de faciès adénoïdien
-
Mme MULLER d’EVA
-
BIMLER de micro-oto-dysplasie
-
MERVILLE et DIMER d’hypsoprosopie
avec subdivision selon la localisation exacte de l’excès :
§
Hypsomaxillie
§
Hypsostomie (béance
antérieure)
§
Hypsogénie
3.2)
Diagnostic
positif
Description de l’excès vertical
antérieur ou long face syndrome
3.2.1) Interrogatoire
Recherche d’une hérédité, de tics et
parafonctions, de respiration buccale ...
Motif de la consultation
Motivation du patient
3.2.2) Examen clinique
Description de la forme clinique
pure :
Examen
exo buccal :
-
De face : Face
allongée, aplasie de l’étage moyen
Cartilages
alaires comprimés
Narines
étroites
Hauteur augmentée
de l’étage inférieur de la face.
Inocclusion labiale en
position de repos ; l’occlusion labiale peut se faire grâce à la
contraction exagérée des muscles oro-faciaux, en particulier des muscles
mentonniers. Le menton présente alors une surface en « peau
d’orange ».
L’inocclusion
labiale peut objectiver une béance dentaire.
Sourire
gingival.
-
De profil : Profil convexe
Etage
inférieur de la face augmentée
Angle nasolabial normal
quand les lèvres sont au repos ; lors de l’occlusion labiale il y a
contraction de la lèvre supérieure avec allongement et effacement du phyltrum,
et augmentation de l’angle nasolabial
Béance
labiale au repos
Sillon labio-mentonnier
effacé et le menton est contracté et remonté lors de
l’occlusion labiale
l’occlusion labiale
Ramus
court
Angle
goniaque ouvert
Accentuation
de l’échancrure sous mandibulaire.
Examen
endobuccal :
- Examen
intra-arcades :- Endognathie maxillaire avec ou sans compensation
dentaire
-
Voûte palatine profonde
-
Courbe de Spee peu marquée (voir augmentée au maxillaire)
- Examen interarcade :
- Infraclusion incisives,
canine, prémolaire, molaire selon le cas.
Mais la béance n'est pas obligatoire. La supra-alvéolie prédomine
quand la béance n’existe pas et elle perturbe l’esthétique du sujet (Sourire
gingival).
-
L’espace libre d’inocclusion est diminué
3.2.3) Examen fonctionnel
-
Au repos :
§
Posture linguale basse avec
interposition au repos qui accompagne une ventilation
orale
orale
§
Macroglossie éventuelle
§
Amygdales / végétations
souvent hypertrophiques
§
Musculature masticatoire
faible et plus postérieure ( la force masticatoire varie de 22 à 36 Kg alors que la moyenne
est de 50 à 70 Kg
) ; SASSOUNI se réfère à la dent de 6 ans pour juger de l'insertion du
masséter. Pour ALESSIO le masséter a une insertion plus postérieure par rapport
à la 2ème molaire
§
Sangle labiale hypotonique
(varie avec la dysmorphose sagittal associée)
-
En fonction :
§
Déglutition atypique avec
interposition linguale entre les arcades et contraction des muscles oro-faciaux
permettant d’assurer l’occlusion labiale
§
Respiration souvent buccale
ou mixte avec obstruction fréquente des VAS et moyennes
§
Phonation : troubles
phonatoire avec chuintement antérieur à la prononciation des sifflantes et des
dentales. Rhinolalie
§
Mastication en rapport avec
musculature oro-faciale peu développée
§ Anomalies
du chemin de fermeture lorsqu’il y a association d’une anomalie du sens
transversal et/ou sagittal
3.2.4) Examens complémentaires
§
De face : Hauteur des étages / symétrie
§
De profil : Système orthogonal d’IZARD :
cis/ortho/transfrontal
Angle
fronto-facial de MÜZJ
Analyse
de SCHWARTZ
Montage photographique les
modifications obtenues par chirurgie : la
position des lèvres (/menton - lèvres entre elles) et l’ensemble du
profil
position des lèvres (/menton - lèvres entre elles) et l’ensemble du
profil
-
Moulages : Objectivent
l’examen clinique
Quantifie
les décalages
Réalisation
du set up préchirurgical
-
Radiographies
: RX de la main : âge osseux
OPTG
Téléradiographies
en 3D
On observera :
§
Amygdales, végétations
§
Position des cavité
glénoïdes par rapport à la base du crâne (élément déterminant des anomalies du
sens transversal pour MARGOLIS)
§
Position de l’os hyoïde
§
Convergence vers l’arrière
des 3 plans de référence (bispinal, occlusal et mandibulaire)
CÉPHALOMÉTRIE : Selon
les analyses utilisées, le syndrome de face longue sera révélé :
STEINER
: Go Gn /SN et Occl / SN augmenté
TWEED
: FMA > 30°
SASSOUNI
: openbite squelettique
RICKETTS
: typologie dolichofaciale
Selon
LANGLADE, il existe une rotation postérieure de l'axe facial qui peut augmenter
au cours de la croissance et on a une position de l'os hyoïde/PTV augmentée
WYLIE
: étage inférieur >
à 55% de la hauteur de la face
BJÖRK
: signes structuraux d'une rotation mandibulaire postérieure
§
Col du condyle grêle
incliné vers1' arrière
§
Canal dentaire rectiligne
§
Angle mandibulaire augmenté
§
Echancrure pré-angulaire
marquée
§
Symphyse peu épaisse et
corticale osseuse mince
§
Diminution de l’angle
interincisif et de l’angle intermolaire.
DELAIRE :
1)
Analyse architecturale :
-
La ligne d'équilibre facial
vertical antérieur indique un étage inférieur ENA-Me augmenté
-
La ligne crânio-palatine CF4 permet de déceler une position anormale de
l'ENA
-
La ligne occipito-occlusale se
situe très au-dessus du plan occlusal ce qui montre l’abaissement du plan
d'occlusion.
-
Mise en évidence également d'un
abaissement considérable du bord basilaire de la mandibule par rapport à la
ligne occipito-mandibulaire
-
Bascule postérieure de la
mandibule mise en évidence par la ligne d'équilibre vertical ant-post
-
Gonion trop haut situé avec un
ramus court
2)
l'analyse structurale indiquera :
-
Un amincissement de l'épaisseur de
la symphyse mentonnière et un allongement vertical du menton osseux secondaire
a une crispation labio-mentionnière accentuée
-
Une situation basse et en arrière
de l'os hyoïde
-
Des amygdales volumineuses
-
La présence de végétations
adénoïdes
3.2.5) Formes cliniques
-
Sens vertical :
Le syndrome de face longue peut être
associé à une béance ou à une
supraclusion dentaire
-
Sens sagittal :
Classe II.1 : cas le plus
fréquent du fait de la rotation postérieure
Classe III
Classe I
-
Sens transversal :
Association fréquente avec une
endognathie maxillaire supérieure
3.3)
Diagnostic
différentiel
Le diagnostic différentiel du
syndrome de face longue doit se faire avec :
-
Une béance alvéolo-dentaire sans problème
squelettique.
-
Excès vertical total : il y a une
augmentation de hauteur faciale postérieure associée à celle antérieure, c’est
un excès vertical antérieur avec hypodivergence (Mme MULLER), l’angle FMA<25°
-
Hyperdivergence faciale par infraramie sans EVA
-
Incompétences labiales dues à des
paralysies des muscles labiaux, brides cicatricielles par traumatisme ou
brûlure.
L’examen clinique
est primordial, mais l’examen téléradiographique est indispensable pour
éliminer toutes les autres pathologies et pouvoir localiser l’anomalie
squelettique que la clinique ne peut déceler.
3.4)
Diagnostic
étiologique
Les causes qui peuvent favoriser, provoquer
et entretenir une croissance osseuse en excès sont d'ordre général et local.
3.4.1) Facteurs généraux
-
L’hérédité :
Pour
WATNICK, les données du sens vertical sont plus transmissibles que celles du
sens sagittal.
Il existe une hérédité au niveau de
la base antérieure du crâne (base d'implantation de la face), longueur du corps
mandibulaire, hauteur faciale totale, mais aussi au niveau des facteurs prédisposants d'EVA
(ex: macroglossie).
-
Comportement :
C'est une réaction individuelle à
l'environnement, caractéristique de la personnalité
(Mme MULLER). Cette réaction peut être modifiée. Le comportement a un rôle très important dans l'étiologie et le pronostic de l'EVA, avec la possibilité de corriger ou exagérer un défaut (« la fonction crée la forme »).
(Mme MULLER). Cette réaction peut être modifiée. Le comportement a un rôle très important dans l'étiologie et le pronostic de l'EVA, avec la possibilité de corriger ou exagérer un défaut (« la fonction crée la forme »).
Il existe une relation
réciproque entre la posture de la tête et le schéma facial (SOLOW et TALLGREN);
les faces longues présentent une extension de ta tête et une augmentation de
l'angle cervico-facial.
Selon l’équilibre cervico-céphalique,
la mandibule est suspendue au crâne et suspend elle-même l'os hyoïde
puisqu'elle est prise dans la chaîne musculaire antérieure. Sa positon de repos
s'établit en fonction du mécanisme postural à laquelle toute cette chaîne
musculaire participe constamment (LEVIGNAC).
3.4.2) Facteurs locaux
-
Insertion
musculaire :
Insertion
plus postérieure du masséter chez les hyperdivergents.
-
Activité
des muscles masticateurs :
DARQUE et BERTRAND-BRANGIER
enregistrent lors de l’occlusion légère ou maximale et de la déglutition une
activité des muscles sus-hoïdiens plus importante chez les hyperdivergents.
-
La DDM
postérieure :
Elle entraîne la perte de l’intercuspidie des arcades,
favorisant les troubles fonctionnels et la béance antérieure.
-
Facteurs fonctionnels :
-Les troubles respiratoires : Cavités
nasales étroites
Déviation
de la cloison nasale
Sinusite
chronique
Cornets inf enflammés, hypertrophiés
(problèmes
d’allergie)
d’allergie)
Déformation
nasale congénitale ou accidentelle.
Amygdales,
végétations hypertrophiées.
RICKETTS décrit le premier le syndrome
d'obstruction respiratoire caractérisé
par les signes suivants :
-
Signes dentaire et squelettique associée à
une rotation mandibulaire postérieure
-
Occlusion croisée latérale
-
Présence de végétations adénoïdes ou
amygdales volumineuses
-
Interposition linguale à la déglutition
-
Respiration buccale.
HARVOLD, a provoqué, chez le
singe, l’apparition d’un excès vertical antérieur en réalisant une obstruction
nasale.
La relation de cause à effet entre respiration buccale et
excès vertical n’est peut pas totale.
Mais l’obstruction entraîne des conséquences plus graves chez le dolichofacial
que chez le brachyfacial.
La respiration buccale entraîne un
abaissement notable de la mandibule induisant une égression supplémentaire des
dents. Le résultat est une augmentation de la hauteur faciale. Il semble donc
acquis que l’obstruction respiratoire est un facteur étiopathogénique de
l’excès vertical et la mandibule « une structure respiratoire » selon
TALMANT qui devient adaptative.
Cette hypothèse est soutenue par
LINDER-ARONSON qui a mis en évidence une fermeture de l’angle du plan
mandibulaire et une réduction de la hauteur faciale inférieure consécutives à
l’ablation des amygdales et des végétations.
-Interposition linguale :
L’association de
l'interposition linguale et EVA est très fréquente. Le déséquilibre fonctionnel
lingual pourrait avoir une:
Etiologie linguale primaire: Macroglossie,
Anomalies
de position,
Anomalies
de fonction (succion linguale).
Etiologie linguale secondaire : Succion digitale,
Obstruction
respiratoire (nasale),
Présence
de végétations adénoïdes, amygdales volumineuses,
Troubles d’occlusion (interférence
cuspidienne douloureuse
soulagée par interposition linguale qui installe une béance latérale).
soulagée par interposition linguale qui installe une béance latérale).
-
Parafonctions :
Succion digitale qui entretient la
béance dentaire et oriente la croissance des procès alvéolaires.
3.4.3) Facteurs iatrogènes
Certains excès verticaux antérieurs
peuvent provenir d'une contre-indication thérapeutique non respectée ou du
mauvais usage de certains appareils.
Dans un schéma facial mal analysé, où la croissance
présente des tendances à l’évolution verticale, l'emploi inconsidéré :
-d'élastiques
intermaxillaires,
-de
FEO,
-de plaques palatines avec
gouttière de surélévation,
-d'activateurs,
-de disjoncteur,
-de masque de Delaire,
va conduire à des égressions et distalisations molaires
exagérées, à une modification de l'activité neuro-musculaire des lèvres et de
la langue, qui vont aggraver la croissance des structures squelettiques.
En citant TALMANT, nous pouvons conclure sur l’étiologie multifactorielle des EVA : « la morphogenèse de la
mandibule doit beaucoup à la ventilation et au comportement des tissus mous
qu’elle soutient dans l’exercice de cette fonction. Les muscles de la langue
jouent un rôle important dans l’équilibre du couloir oro-pharyngien La position
de l’os hyoïde est le témoin de cette régulation permanente entre la statique
crânio-vertébrale, la position linguale et la posture mandibulaire».
3.5)
Diagnostic
évolutif en absence de traitement
La dysfonction labio-mentonnière
caractéristique de l'EVA entraîne une inocclusion labiale au repos qui conduit,
selon Mme MULLER, à 2 comportements distincts :
- Soit il
existe une hypotonicité labiale :
il y a pérennisation et même aggravation de l'excès de hauteur, avec
survenue, ou augmentation de la béance dentaire; la poussée de la langue et son
interposition entre les arcades conduit à une vestibulo-version incisive.
- Soit le
patient conserve une bonne tonicité labiale et essaie de compenser l’excès
vertical par l'occlusion sporadique volontaire des lèvres.
DELAIRE , TULASNE , POUGATCH ont décrit
des troubles parodontaux localisés à la
face vestibulaire des incisives inférieures dus aux pressions et tractions de
la lèvre inférieure qui tend à supprimer la béance labiale.
Dans les cas de
béance dentaire il y a souvent une usure prématurée des molaires.
On rencontre parfois des
algies faciales et articulaires, des problèmes parodontaux du fait de la
respiration buccale.
IV) DIAGNOSTIC DES HYPODIVERGENTS
4.1)
Introduction
L’hypodivergence désigne une
anomalie de développement vertical par défaut des bases maxillaire et
mandibulaire.
SCHUDY
parle d’hypodivergence
RICKETTS
de type brachyfacial
SASSOUNI
de deep bite
MUZJ
de face euryprosope
BJORK
de rotation antérieure
OPDEBEEK de short face syndrom
Mme
MULLER d’IVA
BIMLER
: micro-rhino-dysplasie
4.2)
Diagnostic
positif
4.2.1) Interrogatoire
4.2.2) Examen clinique
-
Examen exobuccal :
De
face : Visage large
Muscles élévateurs sont
très développés, les masséters sont saillants
La
mandibule est carrée - la distance
bigoniaque importante
Lèvres jointes, contact
bilabial exagéré
Diminution de la hauteur
de l’étage inférieur la face.
De profil : Le profil cutané semble plus concentré
vers l’avant (DUHART),
Lèvres
parfois tassées et projetées vers l'avant, la hauteur de la lèvre
inférieure paraît diminuée car la lèvre s’enroule sur elle-même
inférieure paraît diminuée car la lèvre s’enroule sur elle-même
Sillon
labio-mentionnier très marqué.
Hauteur
faciale inférieure diminuée,
hypodivergence faciale
Angle
mandibulaire bien dessiné et fermé (proche de 90°)
Le
menton est accusé.
-
Examen endobuccal:
Intra-arcade :
Infra-alvéolie molaire
Courbe
de Spee très marquée voire inversée au maxillaire
Bruxisme - facettes d'usure
Inter-arcade : Supraclusion
incisive
Angle interincisif augmenté ( classe II div 2)
Parodontal : Morsure palatine, alvéolyse au niveau palatin des incisives
supérieures
Déhiscence osseuse au niveau des incisives inférieures
4.2.3) Examen fonctionnel
§
Musculature
au repos :
-
Langue haute, s’étale entre les
arcades
-
Lèvres hypertoniques (orbiculaires
)
-
Musculature très forte et très antérieure (
le double de la moyenne d'après LANGLADE) ; Par palpation, il apparaît
chez l’hypodivergent que les muscles peauciers et orbiculaires sont
hypertoniques
-
Les masséters ont une insertion
large et antérieure sur le bord inférieur de la branche horizontale de la
mandibule (Lors de la déglutition, les élévateurs sont mis en action avant les
sus-hyoidiens)
-
Augmentation de l’espace libre, plus cet
espace sera important, plus la supraclusion sera prononcée.
§ En fonction :
-
Déglutition latérale stricte =>
infra-alvéolie molaire
-
Respiration : nasale
-
Phonation : troubles
d'articulation des "S" et "D"
-
Mastication en rapport avec la
musculature
-
Anomalies du chemin de Fermeture fréquente
avec rétrusion mandibulaire et compression méniscale (conséquence de la classe
II.2.)
4.2.4) Examens complémentaires
§
Moulages :
-
Confirmation de l’examen endobuccal et
quantification du décalage.
-
Réalisation de set-up notamment lors de la
préparation de cas chirurgicaux
-
Confection de gouttière préchirurgicale
§ Photographies :
Examen
du visage de face : Evaluer
la symétrie - la hauteur des étages
Examen
de profil : Système
orthogonal d’IZARD : cis/ortho/transfrontal (/plan
de SIMON et d’IZARD)
Angle
fronto-facial de MÜZJ
Analyse
de SCHWARTZ
Montage photographique des modifications obtenues par
chirurgie : la position des lèvres (menton - lèvres entre elles) et
l’ensemble du profil
§
Radiographies :
La
rétro-alvéolaire :
Etat dentaire et parodontal
La panoramique : Racines des molaires maxillaires proches du
plancher du sinus ou procidences
dans le sinus
Radio
de la main :
Age osseux
Téléradiographie
de profil (ou
tridimensionnelle)
CÉPHALOMÉTRIE : parallélisme des plans
horizontaux bispinal, occlusal, et mandibulaire
STEINER :
Go Gn /SN et Occl / SN diminué
TWEED : FMA < 20°
SASSOUNI
: Deepbite squelettique important (
réserves si ENA basculée )
WYLIE : Etage inférieur < à 55% de la hauteur
de la face
BJÖRK : Signes structuraux d'une rotation
mandibulaire antérieure
-
Condyle trapu et dirigé vers l’avant
-
Canal dentaire incurvé
-
Angle mandibulaire diminué
-
Echancrure pré-angulaire absente
ou peu marquée
-
Symphyse épaisse et corticale
osseuse épaisse
-
Diminution de l’angle interincisif
et de l’angle intermolaire
RICKETTS
: Typologie brachyfaciale axe facial
à 2 ou
3 DC
Typologie
brachymandibulaire
DELAIRE :
Diminution de la hauteur de l'étage
inférieur / CF 5
Plan d'occlusion insuffisamment
abaissé de même que le bord
basilaire de la mandibule
basilaire de la mandibule
Ramus bien
développé verticalement (gonion trop bas) et rotation
antérieure de la mandibule.
antérieure de la mandibule.
4.2.5) Formes cliniques
-
Sens vertical :
OPDEBEEK a fait une classification originale en tenant
compte de 4 paramètres :
-
Hauteur du ramus
-
Angle du plan mandibulaire
-
Indice de proportions faciales
-
Hauteur alvéolaire maxillaire
postérieure
Il distingue ainsi 2 sous types :
type I= ramus long ; type II = ramus court.
-
Sens sagittal :
Classe II. 2. Le plus souvent
Classe II. 1. plus rarement
Classe III
-
Sens transversal :
Rarement de problèmes transversaux
4.3)
Diagnostic
différentiel
Avec la supraclusion
incisive simple sans problème squelettique.
4.4)
Diagnostic
étiologique
-
Hérédité :
Des dimensions crânio-faciales (
HUNTER, WATNICK )
Du tonus musculaire ( HYRONAKA,
TERAO )
L'influence génétique
a été prouvée sur le tonus musculaire par transplantation d'un muscle
dystrophique chez un hôte sain. Le muscle retrouve son activité normale sous
l'action neurogénique du receveur.
Pour ce qui est du comportement
neuro-musculaire, YARDIN pense qu'il s'agit d'une réponse
neuro-endocrino-motrice à des stimuli externes et internes.
EIBESFELDT pense qu'il existe des
formules de développement transmises dans le génome et modifiables au cours de
l'évolution phylogénétique.
Les expériences de SCOTT
et de CLARK le confirment.
Insertions musculaires
plus antérieures du masséter.
Mais l'acquis
(psychisme et environnement) est déterminant en particulier pour les
comportements d'intercommunication (phonation, mimique).
-
Facteurs fonctionnels :
Hypertonicité des muscles
masticateurs : selon les études électromyographiques de THILANDER - INGERVALL -
TALLGREN menées au repos et en occlusion, l’activité du masséter et du temporal
est augmentée.
Perte de
l’intégrité des arcades et du calage postérieur : en particulier ce qui entraîne une rotation
antérieure de Björk.
-
Bruxisme
-
Dysfonctions : Interposition linguale latérale au repos
Déglutition
latérale stricte
Sangle labio-jugale hypertonique qui entraîne une
linguo version de l’incisive supérieure et une augmentation de l’angle
interincisif qui est une des clés de la stabilité occlusale verticale.
4.5)
Diagnostic
évolutif en absence de traitement
-
Dentaire :
Usure dentaire prématurée, fêlures de
l’émail
Calcifications pulpaires
-
Parodontal :
Atteinte parodontale du fait de la supraclusion ou de l’axe des
incisives (le terrain parodontal étant en général de meilleure qualité chez
l’hypodivergent par rapport à l’hyperdivergent).
-
Articulaire :
Troubles de l’ATM par
pression excessive
On note un risque
d’accentuation de l’hypodivergence par perte prématurée de dents, ou
spontanément dans les cas sévères.
-
Esthétiques :
Vieillissement prématuré du
visage, proche de l’édenté.
V) CONCLUSION
L’insuffisance verticale antérieure,
comme l’excès vertical antérieur sont responsable de dysfonctions labiales qui
vont entretenir le trouble squelettique et dentaire.
Un dépistage précoce des
dysmorphoses verticales, l’analyse minutieuse du siège de la lésion osseuse, du
retentissement dentaire et du facteur neuro-musculaire souvent perturbé, vont
conduire à l’établissement d’un plan de traitement qui permettra de rétablir le
schéma de croissance.
BIBLIOGRAPHIE :
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verticale en orthopédie dento-faciale.
NIELSEN L. : Les malocclusions
verticales : étiologie , développement, diagnostic et quelques
aspects thérapeutiques. OF 1989, vol 60, T3, p : 977-997.
NANDA R. : Le « long face syndrome »
son étiologie, son développement et ses modalités de traitement. OF 1989, vol 60, T3, p :
999 – 1009.
LANGLADE
M. : Ethiopathogénie des grands excès verticaux antérieurs.
Rev ODF, 1984, n°18, p :145-205.
AKNIN JJ. : Le syndrome de face courte :
difficultés thérapeutiques orthodontiques et chirurgicales. OF 1995, vol66, T3, p :779-799.
MERVILLE ,
DINER : Dysmorphies verticales maxillo-mandibulaires par excès.
Rev Stomato Chir Maxillo-faciale, 1984, 85, n°1,
p :12-22.
DELAIRE J., TULASNE JF. : Les déséquilibres
labio-mentonniers par excès vertical antérieur de l’étage inférieur de la face.
Apport de la géniectomie segmentaire horizontale. OF
1979, vol 50, p :353-375.
TULASNE, RAULO : Excès vertical antérieur de
l’étage inférieur de la face et génioplastie. Annales Chir Plastique 1981, 26,
p :332-336
MERVILLE : Le menton dans les faces longues. in
LEVIGNAC Le menton .
DAUTREY : Le menton dans les faces courtes. in
LEVIGNAC Le menton
HADJEAN, NEGRIER, DESFRENNES :
Dysfonctionnement labial dans les insuffisances verticales antérieures. In
LEVIGNAC Chirurgie des lèvres.
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