ROLE MORPHOGÉNÉTIQUE DE LA LANGUE
SUR LES ARCADES DENTAIRE
La langue est un
organe musculo-membrano-muqueux qui occupe la partie médiane de la cavité buccale, situé au dessous de la région palatine, au dessus des régions sus hyoïdienne et
sublinguales, immédiatement en avant de la région pharyngienne.
La langue est considérée comme représentant l’organe du goût, elle joue un rôle
important dans la déglutition, la mastication, et l’articulation du sons
1.1. Morphologie :
La langue fait
saille à la fois dans
la bouche et dans le pharynx, elle présent ainsi deux portions, l’une recouverte de muqueuse buccale (langue mobile), l’autre cachée dans l’épaisseur du
plancher buccale et constitue la racine de la langue ou portion fixe.
1.1.1. Portion mobile :
Constituée de deux segments :
Segment buccal : c’est la portion située en avant du l’isthme de
Gosier (pilier antérieur) et
du V linguale ; constituée par deux faces supérieure et inférieure, deux bords latéraux, et un sommet.
Segment pharyngien : ou base de la langue.
1.1.2 Portion fixe :
La racine de la langue ; uniquement musculaire (génio-glosses, hypoglosses) située dans l’étage supérieur du plancher buccal, au dessus des
muscles mylo-hyoidiens et génio-hyoïdiens.
1.2. Structure :
Les fixations
de la langue se font sur :
- L’apophyse styloïde (staphyloglosse).
- Os
hyoïde (membrane
hypoglossienne).
-
Apophyses génies supérieurs de la mandibule par les muscles génio-glosses.
- Au
voile (muscles glossostaphylins).
- Au
pharynx (muscles pharyngoglosses).
-
A l’épiglotte.
1.3. Musculature :
Il y a 13 muscles :
* 8 pairs :
- Génio-glosse.
- Lingual inférieur.
- Hyo-glosse.
- Amygdalo-glosse.
- Glosso-staphylin ou
palato-glosse.
- Pharyngo-glosse.
- Stylo-glosse.
- Lingual supérieur.
* 1 impair : muscle transverse de la langue.
1.4. Vascularisation :
1.4.1. Artérielle :
Assurée par trois artères :
L’artère principale : c’est l’artère linguale.
Deux artères accessoires : palatine
ascendante, et pharyngienne ascendante.
1.4.2. Veineuse On distingue
deux groupes :
Veines dorsales : sous la muqueuse de la face
supérieure de la langue.
Veines
profondes, satellites de l’artère linguale.
Veines ranines
ou linguales supérieures.
1.4.3. Lymphatique : Aussi deux
groupes :
Principale : ganglions de la chaîne jugulo-caratidienne.
Accessoires : ganglions sus hyoïdiens ou sous mentaux et ganglions sous
maxillaires.
1.5. Innervation :
Elle est complexe : motrice,sensitive, et
sensorielle.
1.5.1. Motrice :
- Nerf facial V.
- Hypoglosse
1.5.2. Sensitive :
- Trijumeau VII.
- Vague
- Glosso-pharyngien.
1.5.3. Sensorielle :
-Glosso-pharyngien.
- Trijumeau.
2. Langue et arcades dentaires :
Les maxillaires
et les arcades dentaires sont sous la dépendance constante d’un équilibre neuromusculaire, dont la langue
constitue l’un de ses éléments.
Si
cet équilibre est
rompu, des troubles maxillaires et dentaires seront entraînés.
2.1. La posture linguale :
Chez le nouveau-né la langue occupe la majeure partie de
la cavité buccale, il existe une véritable macroglossie relative, et l’absence du système dentaire lui permet de s’interposer entre les crêtes alvéolaires.
Elle maintient un contact étroit avec les muqueuses vélaires, palatines, jugale, et labiale
inférieure.
Pour TALMANT et GANDET « les rapports de la langue avec
son environnement muqueux intervient très probablement dans la répartition de la masse linguale à l’intérieur de la cavité buccale et dons dans la régularisation de la posture linguale.
Parallèlement avec les phénomènes de
dentition, de la croissance squelettique alvéolaires et basale et de la maturation psychomotrice, l’équilibre postural évolue. La masse linguale se répartit progressivement entre les cavités buccales et pharyngées.
*Aspect habituel de la
langue : au repos, la langue doit être étalée, ses bords étant appliqués contre les faces linguales et palatines des dents inférieures sans interposition, sans interposition entre les faces
occlusales.
Antérieurement ; la pointe doit se situer au niveau de la région palatine rétromaxillaires ou dans la région mandibulaire au niveau des gencives marginales.
Postérieurement : c’est la fonction respiratoire qui impose qui
impose à l’appareil hyolinguale de se maintenir à une distance suffisamment antérieure du plan rachidien.
2.2. Variations posturales
et malocclusions
orthodontiques :
Classification de H.MILLER ; où il a tenté de mettre en relation l’activité posturale et fonctionnelle de la langue et l’équilibre dento-squellitique :
Sujets concentriques : présentant une langue haute en forme de
crosse, située dans la partie postérieure de la cavité buccal. Son action s’exerce donc essentiellement sur le développement transverse de l’arcade mais participe peu à celui sagittal de la zone antérieur qui se trouve soumise à la pression des lèvres ; ceci peut
expliquer l’orientation palatines des
incisives que l’on rencontre
dans les malocclusion de classe II/2, chez l’enfant possédant un tonus
musculaire élevé.
Sujets excentriques : dont la langue se projette en
avant, mais dont le niveau vertical favorise un type différent
de malocclusion :
*Sa situation haute ; elle peut être mise en
relation avec la prognathie maxillaire et la malocclusion de classe II/1.
*Sa situation moyenne ; favorise la biproalvéolie
el l’infraclusion antérieure.
*Sa position basse : entraîne
la prognathie mandibulaire et de la malocclusion de classe III.
Sujets avec excès
vertical antérieur ; dont la langue haute en arrière
se bascule en bas et en avant, et prend appui en arrière
des incisives inférieures, sous l’effet de la pression linguale la
région
antérieure de la mandibule s’abaisse et l’orientation
du plan mandibulaire devient fortement oblique.
Selon
RAULT-ROMETTE
*Situation postérieure :
Dans les
anomalies de classe III du type prognathie inférieure, la langue occupe le plus souvent une position très basse au niveau de l’arcade dentaire et même parfois une très basse qu’au niveau des dents, l’arcade inférieur est large avec diastèmes.
La langue peut
occuper au repos une situation haute induisant une endoalvéolie mandibulaire, on peut noter
une lingoversion totale des dents
cuspidiées, une occlusion en couvercle
de boîte, la comparaison des deux
arcades démontre une incoordination totale
. L’absence de pressions centrifuges
exercées par la langue sur les procès alvéolaires peut être à l’origine de
cette malocclusion.
En cas d’endoalvéolie maxillaire
symétriques avec latérodéviation , la langue se situe en permanence en dessous des dents
cuspidiées maxillaire, aussi bien au
repos qu’en fonction, ce qui détermine un manque de développement des procès alvéolaires latéraux. En
position d’intercuspidation maximale ; on peut noter un lingoclusion
unilatérale de l’un des secteurs cuspidés et une déviation du milieu incisif, en position,
de relation centrée ; les milieux coïncident et l’anomalie paraît symétrique.
Le déplacement de la mandibule de la relation centrée à l’intercuspidation
met en évidence une latérodéviation du secteur inversé.
La déglutition « arcades non
serrés avec interposition latérale et antérieure est le facteur inducteur de l’anomalie alvéolaire.
*Situation antérieure :
-Langue protrusive ; la pointe de la langue peut s’interposer pratiquement en permanence
entre les incisive, ce qui détermine une
biproalvélie avec infraclusion antérieure bimaxillaire et un biprocheilie.
-Langue rétrusive ; il plus
difficile d’apprécier une langue rétrusive ( les cas concentriques), là encore c’est les retentissement sur les arcades dentaires qui peut suggérer une telle hypothèse, ainsi pour certains malocclusion sévères de la classe II/2 avec supraclusion totale maxillaire et
mandibulaire, les canines étant également en supraposition. L’arcade
supérieur présente une forme en U, l’arcade inférieur présente une forme en V, on peut observer parfois une voûte palatine antérieure pratiquement verticale
2.3. Conditions anatomiques :
2.3.1.Morphologie linguale :
Les caractères propres de la langue : forme, volume et insertions sont extrêmement variables et
difficiles à apprécier cliniquement :
2.3.1.1.
Formes :
- Forme allongées et étroites
-
Forme en triangle avec base large et pointe affilée
-
Forme arrondie, ovoïde avec extrémité large.
2.3.1.2. Plancher de la langue :
La distance entre le plancher buccal et la
surface occlusale des dents cuspidiées conditionnera la
situation relative de la langue comme exemple ; les prognathies inférieures présente fréquemment un plancher de la langue très profond.
2.3.1.3.
Volume :
Les variations
anormales du volume sont décrites sous le terme de micro et macroglossie et peuvent être
une caractéristique isolée ou constituer l’un des signes d’une
anomalies craniofaciale.
*Macroglossie :
Par définition c’est l’augmentation du volume de la langue par
rapport à une morphologie courante, sa
forme étant plus arrondie qu’il n’et habituel.
La macroglossie vraie s’accompagne le plus souvent de diastèmes au niveau du secteur antérieur avec interposition antérieur ou et latérale entre les arcades dentaires.
La macroglossie relative est une
dysharmonie entre le volume des arcades et le volume de la langue, elle sera
appréciée à l’aide des signes suivantes :
-Protrusion antérieure ou et latérale
-Interposition des bords de la langue
entre les arcades dentaires
-Déglutition atypique
*Microglossie :
Très
rare, la langue peut avoir la taille d’un gros crayon, il existe une
endoalvéolie mandibulaire et une malocclusion de la classe II/2
Parfois avec
endognathie maxillaire très sévère et tendance à la classe III.
* Le frein lingual :
Le frein lingual est constitué d’une fibromuqueuse dense non
innervée s’insérant au niveau de la crête médiane et répondant
au sillon dorsal de la langue jusqu’au sillon alvéololinguale
au niveau de la symphyse postérieure
En cas de brièveté du frein, l’élévation est impossible, et l’extrémité
de la langue apparaît courte tant elle est retenue par le frein, de même il est
impossible de toucher la voile « c’est l’ankyloglossie ».
Conséquences
d’insertions
anormales du frein lingual : d’après
DAHAN
Une insertion haute du frein entraîne
une lingoversion des dents en raison des tractions continuelles effectuées
par cette structure au cours des différentes fonctions, cet auteur
estime que la langue cherche le contact avec la muqueuse palatine mais n’y
parvient pas, nous ajouterons que cette retroalvéolie inférieure
s’accompagne
d’une
béance
antérieure ; la langue s’enroule
sur elle même et exerce une pression sur les incisives supérieures.
Une insertion linguale basse au niveau du tiers radiculaire apical entraîne une vestibuloversion des incisives supérieures, la langue
tente d’obturer la cavité buccale lors de la déglutition et prend appui sur les incisives inférieures.
Une insertion très basse au niveau de l’os basale perturbe considérablement le rôle morphogénitique de la langue au niveau de la région alvéolaire du maxillaire supérieur, il s’ensuit une endoalvéolie ou une
endognathie maxillaire.
2.3.2Le
cadre squelettique :
« Suspendue entre l’os hyoïde et le menton, la langue est tributaire de ces deux éléments qui constituent les pôles squelettique, de
leur éventuels déplacement, de leur croissance et celle des organes
environnants. »(H.MULLER).
BENCH étudie la quatrième vertèbre,
avec laquelle il maintient des rapports constants.
IL s’éloigne progressivement de la mandibule dont le taux de
croissance verticale est plus faible. La langue suit se mouvement. Ceci
contribue à agrandir la cavité buccale et permet une répartition postérieure de la masse linguale. S’appuyant sur ces travaux et sur sa
propre expérience clinique, H.MULLER observe que chez des sujets à face courte, peu divergente, l’os hyoïdes et la langue n’accompagnent pas la croissance cervicale. « il existe une
poussée horizontale excessive sur la
mandibule. ces conditions anatomiques et typologiques favoriseront la
prognathie mandibulaire. A l’inverse,
certains patients présentent un cou
long, une face haute et peu profonde. il auront en général une croissance verticale antérieure exagérée. La langue est très puissante, l’os hyoïde bas ».
2.3.3.Les phénomènes de dentition :
La constitution des arcades temporaires et l’établissement de la fonction occlusale
enrichissent l’appareil
mandicateur de nouvelles perceptions proprioceptives. Le développement de la mastication et
stabilisation mandibulaire par voie trigéminale permet la maturation du comportement lingual. Ceci se
traduit essentiellement par l’acquisition de
son autonomie par rapport aux lèvres et aux
joues. La langue s’adapte à l’espace plus réduit qui lui
est dévolu, et aux limites que lui
imposent les remparts alvéolaires et unités dentaires.
La chute des incisives puis les
molaires temporaires crée périodiquement des espaces d’édentation que vient combler la langue,
le contact avec les muqueuses labiales inférieure et jugales se rétablit. Mais ces interpositions sont passagères et disparaissent normalement avec l’éruption des dents permanentes de remplacement. Il faut cependant que la perte très précoce des dents temporaires des secteurs latéraux s’accompagne parfois de la persistance de cette habitude. L’évolution ultérieure des prémolaires est perturbée. Elles peuvent se trouver bloquées en infraposition, ce qui favorise l’infraclusion latérale localisée.
2.3.4.La respiration buccale :
Dans la respiration nasale typique, la
langue ferme exactement la cavité buccale en s’appliquant
contre la voûte palatine et la voile du
palais.
TALMANT apporte des preuves cliniques : « lors de l’essoufflement,
l’ouverture buccale et la
projection de la langue permettent d’agrandir le diamètre antéroposterieur de
l’oropharynx, facilitant ainsi l’augmentation de la ventilation.
En présence d’amygdale ou de
végétations adénoïdes la lumière du couloir aérien se réduit, et un phénomène d’adaptation linguale se produit ;elle occupera une position basse et antérieure ce qui favorise la classe III.
2.3.5. La déglutition :
Pour le nourrisson, la phase buccale de la déglutition se caractérise
par l’interposition de la langue entre
les arcades.
Normalement après 18 mois, la phase buccale se déroule avec les dents en contact, pendant que la pointe de la
langue prend appui sur le palais dur
au-dessus et en
arrière des incisives .
*La déglutition atypique : simple caractérisée par une propulsion linguale et
complexe caractérisé par absence de contact dentaire et
interposition linguale. Ce type de déglutition est susceptible de produire les infraclusion et les proalvéolies.
A noter que ce type de déglutition ne pet donc être considérée comme anormale que s’il persiste au-delà de la dixième année.
2.3.6. Phonation :
Le défaut de l’élocution
est la cause et n’est pas la conséquence des malpositions
dentaires et particulièrement sur les dents antérieures.
En O.D.F on parlera d’articulation phonétique normale quand lors de l’articulation
des phonèmes pré palatales (D.T.L.) la pointe de la langue prend appui sur la
papille palatine et ses bords s’adressent
sur les parois des molaires pour les phonèmes (S.J.C.H.E.Z.), la langue
exerce une légère pression au niveau des incisives inférieures.
D’une façon
générale
la langue ne doit toucher en aucun cas les dents antérieures
ce qui risque d’influencer l’inclinaison des incisives comme anomalie phonétique,
on peut citer, les chuintement et les zézaiement, lors de articulation
des sifflantes ; l’examen peut confirmer un appui lingual sur la face palatine des
incisives supérieures ou interposition de la langue entre incisive au prémolaire
ou appui exagère sur la face linguale des incisives inférieures.
Ce qui peut favoriser les protrusions et les béances antérieures.
2.3.7. Quelques syndromes : dans lesquels le trouble de la fonction linguale joue un rôle
dominant :
-Le syndrome de ROBIN :
C’est le syndrome de détresse
respiratoire du nouveau-né par glossoptose où la langue chute en arrière
dans l’oropharynx créant des signes d’asphyxie, les séquelles
d’un
traitement tardive ou incomplet peuvent engendrer une retrognathie
mandibulaire.
-Le syndrome de
Rix :
Où la déglutition
infantile pouvait persister anormalement au lieu d’être remplacée par le mode adulte.
On observe une contraction caractéristique de la musculature mentonnière, labiale, et jugale, et une
projection de la langue entre les dents.
Trois formes sont décrites et mises en rapport avec différentes malocclusions :
-Déglutition arcades serres et pulsion linguale antérieure, dans des cas de béances et de malocclusion de classe
II/1.
-Déglutition arcades séparés et
interposition linguale provoquant la
vestibuloversion des incisives mais pas d’infraclusion.
-Déglutition, arcades séparées, sans
interposition linguale, dans des cas de malocclusion de la clase II/2.
-Le syndrome de
CAUHEPE et FIEUX :
En s’appayant sur les travaux de RIX, FIEUX constate la coexistence
systématique du mode de déglutition atypique avec interposition
latérale de la langue et de l’endoalvéolie maxillaire. « La voûte palatine
reste vide, la langue ne touche plus la face interne des procès alvéolaire, il est légitime de conclure que la croissance des procès alvéolaire s’en trouve
anormalement déviée en dedans évidement de façon symétriques.
L’incoordination transversale des arcades dentaires qui en résulte crée une instabilité des rapports d’occlusion, pour
pallier cette inconfort, l’enfant prend l’habitude de dévier le chemin des la fermeture
mandibulaire, cette latéodeviation s’accompagne d’une non coïncidence des milieux inter incisifs et d’une lingoclusion unilatérale des prémolaires et molaires maxillaires.
:
3.1.Thérapeutiquefonctionnelle :
La rééducation
linguale vise à orienter la poussée linguale dans certaines
directions et à assurer une posture linguale non dysmorphogène
3.1.1 Rééducation de la déglutition et de la phonation:
La rééducation de la déglutition consiste à faire prendre
conscience à l’enfant de la façon normale de déglutir, la surveillance étant faite par les parents.
On peut employer des appareils avec des artifices cœrcitifs ; grille
linguale , des éprons soudés sur des bagues antérieure.
La meilleure rééducation comporte une rééducation de la musculature labiale associée à celle de la déglutition des
liquides et des solides ainsi que la phonation. La durée du traitement est d’environ deux moi, et ce dernier ne doit
pas être entrepris avant 6 à 7 ans chez un
enfant normal afin qu’il puisse
comprendre les exercices.
Cauhepe et Fieux ont
montré qu’il existait toujours un trouble de position linguale au cour de
la phonation même si la parole est correcte, c’est pourquoi la rééducation associée à celle de le phonation peut
donner des bons résultats, cette dernière
se fait en montrant l’enfant les appuis normaux des différentes
phonèmes.
Pour que la rééducation
soit réussite, il est nécessaire que les exercices exécutés
passent à l’état de réflexe.
3.1.2.
Amélioration
de la ventilation :
C’est par l’élimination des causes de
la respiration buccale ex : ablation des amygdales
hypertrophiques (rôle dans la protrusion linguale).
3.1.3. Traitement orthodontique
amovible :
Logette linguale : C’est un mûr rétro incisif empêchant la langue à devenir en contact avec les
incisives inférieures, son homologue est la grille anti-langue ou la
perle de Tucat ou l’écran
palatin qui permet de rééduquer la langue.
La glossoplastie sélective :
Evaluation du
volume de la « boîte à langue » : en utilisant
des moulages des deux arcades , en occlusion oui mieux monté en articulateur semi adaptable, le
volume de la boîte à langue est déterminé par l’intérieur de la cavité buccal en arrière des arcades, en dessous du palais,
au dessus du plancher de la bouche et en avant du pharynx.
Evaluation du
volume du défaut à corriger par la prise et l’étude d’une empreinte au silicone de la boîte à langue.
Evaluation du
volume de réduction chirurgicale : le volume linguale en excès, à reduire, est donc, simplement le volume résultant entre la différence mesurée
sur les moulages représentant le
projet thérapeutique. Il apparaît aussi sur les maquettes chirurgicales
que nous proposons où le calcul des
rapports surface/volume est incorporé avec le dessin spécifique de la glossoplastie
-Le « V »antérieur et sa
variante le double « V » pour les
Problèmes de béances antérieures, d’étalement des arcades et de biproalvéolie.
-Le dessin latérodévié pour les problèmes de béances latérodéviés.
A ceci prés que la latéro-déviation du dessin sera opposé à la béance afin d’amener les tissus cicatriciels en
dehors de celle-ci et Permettrent mieux l’éruption dentaire face à un langue normalement
sensible.
-Le dessin
centré (le trou de serrure, ouvert
vers l’avant) permette de résoudre les problèmes de béances bilatérales. Ils peuvent être traités au bistouri à lame ou au bistouri électronique.
Temps chirurgical : on peut déposer
une maquette en cire sur la langue de l’opéré pour contrôler le mieux
possible la concordance des données clinique et des calculs.
Suites opératoires : sutures.
Rééducation postopératoire de la proprioception de
la pointe de la langue à l’aide d’un appareil « papillon » avec perles à distance réglable, monté sur des étriers en fil souple.
L’examen orthodontique complet doit comprendre l’examen
lingual et l’examen des voies aériennes supérieures
afin d’objectiver les facteurs étiologiques souvent ignorées,
l’observation
linguale permettra de mieux comprendre son rôle dans le problème
dysfonctionnel et morphogénétique du patient.
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