Thursday, November 28, 2013

ROLE MORPHOGÉNÉTIQUE DE LA LANGUE SUR LES ARCADES DENTAIRE

ROLE MORPHOGÉNÉTIQUE  DE LA LANGUE SUR LES ARCADES DENTAIRE
      La langue est un organe musculo-membrano-muqueux qui occupe la partie médiane de la cavité buccale, situé au dessous de la région palatine, au dessus des régions sus hyoïdienne et sublinguales, immédiatement en avant de la région pharyngienne.
     La langue est considérée comme représentant lorgane du goût, elle joue un rôle important dans la déglutition, la mastication, et larticulation du sons
1.1. Morphologie :
      La langue fait saille à la fois dans la bouche et dans le pharynx, elle présent ainsi deux portions, lune recouverte de muqueuse buccale (langue mobile), lautre cachée dans l’épaisseur du plancher buccale et constitue la racine de la langue ou portion fixe.
 1.1.1. Portion mobile :
  Constituée de deux segments :
Segment buccal : cest la portion située en avant du listhme de  Gosier (pilier antérieur)  et du V linguale ; constituée par deux faces supérieure et inférieure, deux bords latéraux, et un sommet.
Segment pharyngien : ou base de la langue.
 1.1.2 Portion fixe :
La  racine de la langue ; uniquement musculaire (génio-glosses, hypoglosses) située dans l’étage supérieur du plancher buccal, au dessus des muscles mylo-hyoidiens et génio-hyoïdiens.
 1.2. Structure :
     Les fixations de la langue se font sur :
 - Lapophyse styloïde (staphyloglosse).
 - Os hyoïde (membrane hypoglossienne).
 - Apophyses génies supérieurs de la mandibule par les muscles génio-glosses.
 - Au voile (muscles glossostaphylins).
 - Au pharynx (muscles pharyngoglosses).
 - A  l’épiglotte.
1.3. Musculature :
       Il y a 13 muscles :
  * 8 pairs :
          - Génio-glosse.
          - Lingual inférieur.
          - Hyo-glosse.
          - Amygdalo-glosse.
          - Glosso-staphylin ou palato-glosse.
          - Pharyngo-glosse.
          - Stylo-glosse.
          - Lingual supérieur.
   * 1 impair : muscle transverse de la langue.
1.4. Vascularisation :
 1.4.1. Artérielle :    Assurée par trois artères :
L’artère principale : c’est l’artère linguale.
 Deux artères accessoires : palatine ascendante, et pharyngienne ascendante.
 
1.4.2. Veineuse  On distingue deux groupes :
Veines dorsales : sous la muqueuse de la face supérieure de la langue.
Veines profondes, satellites de l’artère linguale.
Veines ranines ou linguales supérieures.
1.4.3. Lymphatique : Aussi deux groupes :
Principale : ganglions de la chaîne jugulo-caratidienne.
Accessoires : ganglions sus hyoïdiens ou sous mentaux et ganglions sous maxillaires.
1.5. Innervation :
     Elle est complexe : motrice,sensitive, et sensorielle.
1.5.1. Motrice :
    - Nerf facial V.
    - Hypoglosse
1.5.2. Sensitive :
    - Trijumeau VII.
    - Vague
    - Glosso-pharyngien.
1.5.3. Sensorielle :
             -Glosso-pharyngien.
          - Trijumeau.
2. Langue et arcades dentaires :
    Les maxillaires et les arcades dentaires sont sous la dépendance constante dun équilibre neuromusculaire, dont la langue constitue lun de ses éléments.
     Si cet équilibre est rompu, des troubles maxillaires et dentaires seront entraînés.
 2.1. La posture linguale :
      Chez le nouveau-né la langue occupe la majeure partie de la cavité buccale, il existe une véritable macroglossie relative, et l’absence du système dentaire lui permet de s’interposer  entre les crêtes alvéolaires.
  Elle maintient un contact étroit avec les muqueuses vélaires, palatines, jugale, et labiale inférieure.
       Pour TALMANT et GANDET « les rapports de la langue avec son environnement muqueux intervient très probablement dans la répartition de la masse linguale à l’intérieur de la cavité buccale et dons dans la régularisation de la posture linguale.
      Parallèlement avec les phénomènes de dentition, de la croissance squelettique alvéolaires et basale et de la maturation psychomotrice, l’équilibre postural évolue. La masse linguale se répartit progressivement entre les cavités buccales et pharyngées.
 *Aspect habituel de la langue : au repos, la langue doit être étalée, ses bords étant appliqués contre les faces linguales et palatines des dents inférieures sans interposition, sans interposition entre les faces occlusales.
  Antérieurement ; la pointe doit se situer au niveau de la région palatine rétromaxillaires ou dans la région mandibulaire au niveau des gencives marginales.
  Postérieurement : cest la fonction respiratoire qui impose qui impose à lappareil hyolinguale de se maintenir à une distance suffisamment antérieure du plan rachidien.
2.2. Variations posturales 
         et malocclusions                
         orthodontiques :
 Classification de H.MILLER ; où il a tenté de mettre en relation l’activité posturale et fonctionnelle de la langue et l’équilibre dento-squellitique :
Sujets concentriques : présentant une langue haute en forme de crosse, située dans la partie postérieure de la cavité buccal. Son action s’exerce donc essentiellement sur le développement transverse de l’arcade mais participe peu à celui sagittal  de la zone antérieur qui se trouve soumise à la pression des lèvres ; ceci peut expliquer l’orientation palatines des incisives que l’on rencontre dans les malocclusion de classe II/2, chez l’enfant possédant un tonus musculaire élevé.
Sujets excentriques : dont la langue se projette en avant, mais dont le niveau vertical favorise un type différent de malocclusion :
*Sa situation haute ; elle peut être mise en relation avec la prognathie maxillaire et la malocclusion de classe II/1.  
*Sa situation moyenne ; favorise la biproalvéolie el l’infraclusion antérieure.
*Sa position basse : entraîne la prognathie mandibulaire et de la malocclusion de classe III.
      Sujets avec excès vertical antérieur ; dont la langue haute en arrière se bascule en bas et en avant, et prend appui en arrière des incisives inférieures, sous l’effet de la pression linguale la région antérieure de la mandibule s’abaisse et l’orientation du plan mandibulaire devient fortement oblique.
Selon RAULT-ROMETTE
 *Situation postérieure :
Dans les anomalies de classe III du type prognathie inférieure, la langue occupe le plus souvent une position très basse au niveau de l’arcade dentaire et même parfois une très basse qu’au niveau des dents, l’arcade inférieur est large avec diastèmes.
 
La langue peut occuper au repos une situation haute induisant une endoalvéolie mandibulaire, on peut noter une  lingoversion totale des dents cuspidiées, une occlusion en couvercle de boîte, la comparaison des deux arcades démontre une incoordination totale . L’absence de pressions centrifuges exercées par la langue sur les procès alvéolaires peut être à l’origine de cette malocclusion.
 En cas d’endoalvéolie maxillaire symétriques avec latérodéviation , la langue se situe en permanence en dessous des dents cuspidiées maxillaire, aussi bien au repos qu’en fonction, ce qui détermine un manque de développement des procès alvéolaires latéraux. En position d’intercuspidation maximale ; on peut noter un lingoclusion unilatérale de l’un des secteurs cuspidés et une déviation du milieu incisif, en position, de relation centrée ; les milieux coïncident et l’anomalie paraît symétrique.
  Le déplacement de la mandibule de la relation centrée à l’intercuspidation met en évidence une latérodéviation du secteur inversé.
  La déglutition « arcades non serrés avec interposition latérale et antérieure est le facteur inducteur de l’anomalie alvéolaire.
*Situation antérieure :
 -Langue protrusive ; la pointe de la langue peut s’interposer pratiquement en permanence entre les incisive, ce qui détermine une biproalvélie avec infraclusion antérieure bimaxillaire et un biprocheilie.
 -Langue rétrusive ; il plus difficile d’apprécier une langue rétrusive ( les cas concentriques), là encore c’est les retentissement sur les arcades dentaires qui peut suggérer une telle hypothèse, ainsi pour certains malocclusion sévères de la classe II/2 avec supraclusion totale maxillaire et mandibulaire, les canines étant également en supraposition. L’arcade  supérieur présente une forme en U, l’arcade inférieur présente une forme en V, on peut observer parfois une voûte palatine antérieure pratiquement verticale
2.3. Conditions anatomiques :
 2.3.1.Morphologie linguale :
   Les caractères propres de la langue : forme, volume et insertions sont extrêmement variables et difficiles à apprécier cliniquement :
 2.3.1.1. Formes :
   -  Forme allongées et étroites
   -  Forme en triangle avec base large et pointe affilée
   -  Forme arrondie, ovoïde avec extrémité large.
2.3.1.2. Plancher de la langue :
   La distance entre le plancher buccal et la surface occlusale des dents cuspidiées  conditionnera la situation relative de la langue comme exemple ; les prognathies inférieures présente fréquemment  un plancher de la langue très profond.
2.3.1.3. Volume :
       Les variations anormales du volume sont décrites sous le terme de micro et macroglossie et peuvent être une caractéristique isolée ou constituer l’un des signes d’une anomalies craniofaciale.
 *Macroglossie :
       Par définition c’est l’augmentation du volume de la langue par rapport à une morphologie courante, sa forme étant plus arrondie qu’il n’et habituel.
        La macroglossie vraie s’accompagne le plus souvent de diastèmes au niveau du secteur antérieur avec interposition antérieur ou et latérale entre les arcades dentaires.
       La macroglossie relative est une dysharmonie entre le volume des arcades et le volume de la langue, elle sera appréciée à l’aide des signes suivantes :
     -Protrusion antérieure ou et latérale
     -Interposition des bords de la langue entre les arcades dentaires
     -Déglutition atypique
 *Microglossie :
      Très rare, la langue peut avoir la taille d’un gros crayon, il existe une endoalvéolie mandibulaire et une malocclusion de la classe II/2
      Parfois avec endognathie maxillaire très sévère et tendance à la classe III.
 * Le frein lingual :
  Le frein lingual est constitué d’une fibromuqueuse dense non innervée s’insérant au niveau de la crête médiane et répondant au sillon dorsal de la langue jusqu’au sillon alvéololinguale au niveau de la symphyse postérieure
  En cas de brièveté du frein, l’élévation est impossible, et l’extrémité de la langue apparaît courte tant elle est retenue par le frein, de même il est impossible de toucher la voile «  c’est l’ankyloglossie ».
 Conséquences d’insertions anormales du frein lingual : d’après DAHAN
Une insertion haute du frein entraîne une lingoversion des dents en raison des tractions continuelles effectuées par cette structure au cours des différentes fonctions, cet auteur estime que la langue cherche le contact avec la muqueuse palatine mais n’y parvient pas, nous ajouterons que cette retroalvéolie inférieure s’accompagne d’une béance antérieure ; la langue s’enroule sur elle même et exerce une pression sur les incisives supérieures.
Une insertion linguale basse au niveau du tiers radiculaire apical entraîne une vestibuloversion des incisives supérieures, la langue tente dobturer la cavité buccale lors de la déglutition et prend appui sur les incisives inférieures.
Une insertion très basse au niveau de los basale perturbe considérablement le rôle morphogénitique de la langue au niveau de la région alvéolaire du maxillaire supérieur, il sensuit une endoalvéolie ou une endognathie maxillaire.
2.3.2Le cadre squelettique :
 « Suspendue entre l’os hyoïde et le menton, la langue est tributaire de ces deux éléments  qui constituent les pôles squelettique, de leur éventuels déplacement, de leur croissance et celle des organes environnants. »(H.MULLER).
BENCH étudie la quatrième vertèbre, avec laquelle il maintient des rapports constants.
      IL s’éloigne progressivement de la mandibule dont le taux de croissance verticale est plus faible. La langue suit se mouvement. Ceci contribue à agrandir la cavité buccale et permet une répartition postérieure de la masse linguale. S’appuyant sur ces travaux et sur sa propre expérience clinique,  H.MULLER observe que chez des sujets à face courte, peu divergente, l’os hyoïdes et la langue n’accompagnent pas la croissance cervicale. « il existe une poussée horizontale excessive sur la mandibule. ces conditions anatomiques et typologiques favoriseront la prognathie mandibulaire. A l’inverse, certains patients présentent un cou long, une face haute et peu profonde. il auront en général une croissance verticale antérieure exagérée. La langue est très puissante, l’os hyoïde bas ».
2.3.3.Les phénomènes de dentition :
 La constitution des arcades temporaires et l’établissement de la fonction occlusale enrichissent l’appareil mandicateur de nouvelles perceptions proprioceptives. Le développement de la mastication et stabilisation mandibulaire par voie trigéminale permet la maturation du comportement lingual. Ceci se traduit essentiellement par l’acquisition de son autonomie par rapport aux lèvres et aux joues. La langue s’adapte à l’espace plus réduit qui lui est dévolu, et aux limites que lui imposent les remparts alvéolaires et unités dentaires.

 
         La chute des incisives puis les molaires temporaires crée périodiquement des espaces d’édentation que vient combler la langue, le contact avec les muqueuses labiales inférieure et jugales se rétablit. Mais ces interpositions sont passagères et disparaissent normalement  avec l’éruption des dents permanentes de remplacement. Il faut  cependant que la perte très précoce des dents temporaires des secteurs latéraux s’accompagne parfois de la persistance de cette habitude. L’évolution ultérieure des prémolaires est perturbée. Elles peuvent se trouver bloquées en infraposition, ce qui favorise l’infraclusion latérale localisée.
2.3.4.La respiration buccale :
   Dans la respiration nasale typique, la langue ferme exactement la cavité buccale en s’appliquant contre la voûte palatine et la voile du palais.
  TALMANT apporte des preuves cliniques : « lors de l’essoufflement, l’ouverture buccale et la projection de la langue permettent d’agrandir le diamètre antéroposterieur de l’oropharynx, facilitant ainsi l’augmentation de la ventilation.
 En présence d’amygdale ou de végétations adénoïdes la lumière du couloir aérien se réduit, et un phénomène d’adaptation linguale se produit ;elle occupera une position basse et antérieure ce qui favorise la classe III.
2.3.5. La déglutition :
  Pour le nourrisson, la phase buccale de la déglutition se caractérise  par l’interposition de la langue entre les arcades.
  Normalement après 18 mois, la phase buccale se déroule avec les dents en contact, pendant que la pointe de la langue prend appui sur le palais dur
au-dessus et en arrière des incisives .
  *La déglutition atypique : simple caractérisée par une propulsion linguale et complexe caractérisé par absence de contact dentaire et interposition linguale. Ce type de déglutition est susceptible de produire les  infraclusion et les proalvéolies.
  A noter que ce type de déglutition ne pet donc être considérée comme anormale que s’il persiste au-delà de la dixième année.
2.3.6. Phonation :
   Le défaut de l’élocution est la cause et n’est pas la conséquence des malpositions dentaires et particulièrement sur les dents antérieures.
  En O.D.F on parlera d’articulation phonétique normale quand lors de l’articulation des phonèmes pré palatales (D.T.L.) la pointe de la langue prend appui sur la papille  palatine et ses bords s’adressent sur les parois des molaires pour les phonèmes (S.J.C.H.E.Z.), la langue exerce une légère pression au niveau des incisives inférieures.
D’une façon générale la langue ne doit toucher en aucun cas les dents antérieures ce qui risque d’influencer l’inclinaison des incisives comme anomalie phonétique, on peut citer, les chuintement et les zézaiement, lors de articulation des sifflantes ; l’examen peut confirmer un appui lingual sur la face palatine des incisives supérieures ou interposition de la langue entre incisive au prémolaire ou appui exagère sur la face linguale des incisives inférieures. Ce qui peut favoriser les protrusions et les béances antérieures.
2.3.7. Quelques syndromes : dans lesquels le trouble de la fonction linguale joue un rôle dominant :

 -Le syndrome de ROBIN :
    C’est le syndrome de détresse respiratoire du nouveau-né par glossoptose où la langue chute en arrière dans l’oropharynx créant des signes d’asphyxie, les séquelles d’un traitement tardive ou incomplet peuvent engendrer une retrognathie mandibulaire.
-Le syndrome de Rix :
  Où la déglutition infantile pouvait persister anormalement au lieu d’être remplacée par le mode adulte.
   On observe une contraction caractéristique de la musculature mentonnière, labiale, et jugale, et une projection de la langue entre les dents.
  Trois formes sont décrites et mises en rapport avec différentes malocclusions :
  -Déglutition arcades serres et pulsion linguale antérieure, dans des cas de béances et de malocclusion de classe II/1.
  -Déglutition arcades séparés et interposition linguale  provoquant la vestibuloversion des incisives mais pas d’infraclusion.
  -Déglutition, arcades séparées, sans interposition linguale, dans des cas de malocclusion de la clase II/2.
-Le syndrome de CAUHEPE et FIEUX :
 En s’appayant sur les travaux de RIX, FIEUX constate la coexistence systématique du mode de déglutition atypique avec interposition latérale de la langue et de l’endoalvéolie maxillaire. « La voûte palatine reste vide, la langue ne touche plus la face interne des procès alvéolaire, il est légitime de conclure que la croissance des procès alvéolaire s’en trouve anormalement déviée en dedans évidement de façon symétriques.
  L’incoordination transversale des arcades dentaires qui en résulte crée une instabilité des rapports d’occlusion, pour pallier cette inconfort, l’enfant prend l’habitude de dévier le chemin des la fermeture mandibulaire, cette latéodeviation s’accompagne d’une non coïncidence  des milieux inter incisifs et d’une lingoclusion unilatérale des prémolaires et molaires maxillaires.
 :
3.1.Thérapeutiquefonctionnelle :
     La rééducation linguale vise à orienter la poussée linguale dans certaines directions et à assurer une posture linguale non dysmorphogène
3.1.1 Rééducation de la déglutition et de la phonation:
  La rééducation  de la déglutition  consiste à faire prendre conscience à l’enfant de la façon normale de déglutir, la surveillance étant faite par les parents.
  On peut employer des appareils avec des  artifices cœrcitifs ; grille linguale , des éprons soudés sur des bagues antérieure.
La meilleure rééducation  comporte une rééducation de la musculature labiale associée à celle de la déglutition des liquides et des solides ainsi que la phonation. La durée du traitement est d’environ deux moi, et ce dernier ne doit pas être entrepris avant 6 à 7 ans chez un enfant normal afin qu’il puisse comprendre les exercices.
 Cauhepe et Fieux ont montré qu’il existait toujours un trouble de position linguale au cour de la phonation même si la parole est correcte, c’est pourquoi la rééducation  associée à celle de le phonation peut donner des bons résultats,  cette dernière se fait en montrant l’enfant les appuis normaux des différentes phonèmes.
    Pour que la rééducation soit réussite, il est nécessaire que   les exercices exécutés passent à l’état de réflexe.
 3.1.2. Amélioration de la ventilation :
  C’est par l’élimination  des causes de la respiration buccale ex : ablation des amygdales hypertrophiques (rôle dans la protrusion linguale).
3.1.3. Traitement orthodontique amovible :
   Logette linguale : C’est un mûr rétro incisif empêchant la langue à devenir en contact avec les incisives inférieures, son homologue est la grille anti-langue ou la perle  de Tucat ou l’écran palatin qui permet de rééduquer la langue.
 La glossoplastie sélective :
Evaluation du volume de la « boîte à langue » : en utilisant des moulages des deux arcades , en occlusion oui mieux monté en articulateur semi adaptable, le volume de la boîte à langue est déterminé par l’intérieur de la cavité buccal en arrière des arcades, en dessous du palais, au dessus du plancher de la bouche et en avant du pharynx.
Evaluation du volume du défaut à corriger par la prise et l’étude d’une empreinte au silicone de la boîte à langue.
Evaluation du volume de réduction chirurgicale : le volume linguale en excès, à reduire, est donc, simplement le volume résultant entre la différence mesurée  sur les moulages représentant le projet thérapeutique. Il apparaît aussi sur les maquettes chirurgicales que nous proposons où le calcul des rapports surface/volume est incorporé avec le dessin spécifique de la glossoplastie
             
-Le « V  »antérieur et sa variante le double « V » pour les
  Problèmes de béances antérieures, d’étalement des arcades et de  biproalvéolie.
            
-Le dessin latérodévié pour les problèmes de béances latérodéviés.
 A ceci prés que la latéro-déviation du dessin sera opposé à la béance afin d’amener les tissus cicatriciels en dehors de celle-ci et Permettrent mieux l’éruption dentaire face à un langue   normalement sensible.
           
-Le dessin centré (le trou de serrure, ouvert vers l’avant) permette de  résoudre les problèmes de béances bilatérales. Ils peuvent être traités au bistouri à lame ou  au bistouri électronique.
Temps chirurgical : on peut déposer une maquette en cire sur la langue de l’opéré pour contrôler le mieux possible la concordance des données clinique et des calculs.
Suites opératoires : sutures.
Rééducation postopératoire de la proprioception de la pointe de la langue à l’aide d’un appareil « papillon » avec perles à distance réglable, monté sur des étriers en fil souple.
L’examen orthodontique complet doit comprendre l’examen lingual et l’examen des voies aériennes supérieures afin d’objectiver les facteurs étiologiques souvent ignorées, l’observation linguale permettra  de mieux  comprendre son rôle dans le problème dysfonctionnel et morphogénétique du patient.

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